Il faut sans doute remonter au 1er mai 2002 pour compter autant de monde dans le défilé à Lyon. Grosse matinée chaleureuse et unitaire, où les syndicats, les « vrais », ont voisiné avec les partis de gauche (les vrais aussi).

J’espère que nous retrouverons une mobilisation identique à celle-ci dans les urnes, pour le second tour de l’élection présidentielle.

Jamais le sentiment de détestation vis à vis du président sortant n’a été aussi prégnant, aussi palpable. Le rejet d’une personne ne fait pourtant pas un projet en soi. Après le dimanche 6 mai, il faudra mettre en œuvre un véritable programme de transformation portant sur l’environnement, l’économie, le social. Il nous faudra développer de nouveaux secteurs d’activités, réinvestir nos territoires, créer des emplois et donner (enfin) une place centrale au bien-vivre, au bien-être, à l’égalité ainsi qu’au partage démocratique de la décision.

Pour bâtir une société plus écologique et plus solidaire, il faudra envoyer en juin un groupe écologiste fort au palais Bourbon. Sans un nombre suffisant de députés écologistes à l’Assemblée nationale pour peser sur la politique du futur gouvernement, aucune garantie n’est possible.

Le « vrai travail » commence donc dès lundi !