Tassin : Les associations Icare et Valdocco ont pour objectif le retour à l’emploi
Économie solidaire. Installées rue de la Liberté, les deux structures veulent favoriser la réinsertion professionnelle.
Hier soir, à la demande du conseil de quartier du Bourg-Montpinot, Jean-Marie Petitclerc, directeur de Valdocco, et Pierre Joyeux, directeur d’Icare, deux structures situées au 6 rue de la Liberté, ont présenté l’activité de leurs associations respectives au cinéma le LEM, à l’occasion d’une réunion publique. Ils ont en commun de partager l’objectif de réinsertion sociale et professionnelle des publics en difficulté. Pour Cyril Kretzschmar, conseiller délégué, « on oublie que l’économie sociale et solidaire représente 10 % de l’économie au niveau national. Et avec l’équivalent de 200 personnes, Icare se situe parmi les plus grandes entreprises de Tassin. Elle travaille sur le terrain économique ordinaire, mais elle se caractérise par son caractère démocratique et son objectif non lucratif. Elle mériterait d’être mieux connue pour son supplément d’âme et son souci de l’innovation sociale ».
Icare recouvre tous les secteurs de l’aide à la personne (repassage, nettoyage, couture) mais offre aussi des emplois dans le gardiennage et dans le secteur industriel ou le bâtiment. L’objectif est de favoriser le retour à l’emploi, mais aussi de retrouver dignité et estime de soi. Jean-Marie Petit clerc rappelle que « Valdocco a été créée en 2000. Il a aussi diversifié ses actions en direction des jeunes : récupération du pain, de canettes, de piles… Au bout du chemin de l’insertion, environ un quart des jeunes a retrouvé un emploi et la moitié une solution pérenne ». Il martèle une vérité trop peu partagée : « Il faut travailler préalablement sur la personne et son comportement avant la qualification », d’où son projet novateur de jeu, intitulé « Serius Game », qui a pour ambition de faire prendre conscience aux jeunes que la culture d’entreprise est différente de celle des quartiers. En final, les intervenants ont tous souhaité « plus qu’un espoir, mais une espérance vers une autre économie avec d’autres valeurs »… mais cela est une autre affaire.
1er mars 2012
© 2012 Le Progrès