Cyril Kretzschmar portera les couleurs des écologistes aux législatives

L’élu à Francheville et à la région se présente aux législatives. S’il est élu député, il promet d’abandonner ses autres mandats.

Pas de ticket écolo-socialiste cette fois-ci sur la douzième circonscription du Rhône, les Verts ont décidé d’y aller seuls. Pour les représenter, Cyril Kretzschmar se lance dans la bataille avec pour suppléante Martine Chabert, qui était déjà suppléante en 2007, alors avec René Lambert, le maire PS de Francheville. Le candidat d’Europe Écologie Les Verts (EELV), économiste, consultant, est adjoint au maire de Francheville depuis 2008 et conseiller régional depuis deux ans : “Un scrutin national, c’est une suite logique, une façon d’aller plus loin dans mon engagement politique.”

Deux axes guident sa campagne, le mieux-vivre ensemble et la solidarité. “On a un territoire qui a tout pour être agréable, avoue le candidat, pourtant, il y a des problèmes : carence de fonctions commerciales, artisanales, culturelles ou sportives. En outre, il pâtit de l’attractivité très forte de Lyon, c’est un territoire sous-doté au regard des aspirations de ses habitants. Et il y a les transports.” Pour Cyril Kretzschmar, la politique du Grand Lyon en matière de déplacements (COL et TOP) n’est pas pertinente. Il propose de trouver d’autres scénarios liés au développement des transports en commun. “On ne va pas améliorer la situation avec d’autres infrastructures routières… Imaginons plutôt le potentiel d’un circuit ferré périphérique à l’agglo lyonnaise ; les investissements sont faibles par rapport au coût estimé du TOP. Réorientons les financements imaginés pour le TOP vers les transports en commun, par exemple pour finir des couloirs de bus ou bien encore construire un pont de voie ferrée pour franchir le Rhône entre Vénissieux et la Saulaie.”

Le candidat écologiste aborde ce scrutin avec détermination et optimisme, dans une circonscription pourtant bien ancrée à droite: “Pas tant que ça, les électeurs ont bien voté à gauche notamment lors des dernières échéances européennes et régionales. Michel Terrot sera le principal adversaire, il est certes très présent sur le terrain, mais moi j’ai une offre différente qui s’appuie sur des idées et sur un espoir que les choses peuvent changer quand on les prend en main véritablement.”

20 janvier 2012
© 2012 Le Progrès Cyrille Seux et Frédéric Guillon

 

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