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  1. Changez de lunettes !! Le rôle majeur de l’économie de proximité en Rhône-Alpes

    L’économie de proximité c’est entre 45 et 80% de l’emploi sur les territoires, plus de 100 000 entreprises de moins de 10 salariés, près de 104 000 entreprises artisanales, plus de 87 000 commerces, et 23 000 structures de l’économie sociale et solidaire. L’économie de proximité concerne tous les rhonalpins dans leur quotidien, elle répond aux besoins humains des populations présentes sur le territoire (commerces, services à la personne …) et créée de nouvelles activités et valeurs économiques, plus solidaires et plus économes en ressources naturelles (recyclerie, circuits courts agro-alimentaires, etc…).
    L’économie de proximité joue un rôle majeur dans l’intégration des jeunes dans l’emploi et dans la création d’emplois accessibles à tous, quelque soit les niveaux de qualification :

    • 20 000 apprentis sont accueillis dans l’artisanat en Rhône-Alpes, soit plus d’un contrat d’apprentissage sur deux
    • 3000 emplois d’avenir seront proposés par l’Economie Sociale et Solidaire en Rhône-Alpes aux jeunes sortis sans diplôme de formation initiale (soit 40% des 7197 prévu d’ici fin 2013), selon l’accord cadre signé le 17 novembre dernier lors du Forum de l’Emploi Solidaire à Lyon.

     

    L’économie de proximité est un facteur d’attractivité essentiel pour la ré-industrialisation et le redressement productif : la présence sur un territoire d’un tissu d’entreprises artisanales, de commerces et de services aux entreprises, mais également de services (marchands et non-marchands) pour l’entrepreneur, le salarié et leurs familles, sont des critères déterminants les choix de localisation des entreprises.

    L’économie de proximité participe directement à la transition énergétique : la relocalisation des activités est une nécessité pour lutter contre le changement climatique. L’augmentation des coûts du pétrole, et donc du transport de marchandises qui utilise massivement cette énergie, amène déjà certaines entreprises à relocaliser leur production (Rossignol-Dynastar, Atol, …). L’affichage du bilan carbone des produits, l’intégration de critères carbone dans la commande publique, la volonté des consommateurs d’acheter en circuits courts va accélérer ce mouvement… L’économie de proximité est indispensable à l’atteinte de nos objectifs climat-énergie !

    Parce qu’elle est basée sur la relation directe et le circuit court, donc sur le lien, l’économie de proximité ne se résume pas à une question de lieu. La proximité n’est pas exclusivement géographique, mais s’étend aussi aux valeurs associées à un échange : le commerce équitable et responsable fait partie intégrante de l’économie de proximité.

    Dans un contexte de crise et d’augmentation des inégalités entre territoires en matière de revenu, d’emploi, de réussite scolaire, d’accès au logement et de santé, le développement de l’économie de proximité en Rhône-Alpes  contribue à un développement équilibré et solidaire des territoires et améliore leur capacité à amortir les soubresauts et à rebondir.

     

  2. VIDEO Les écologistes et l’économie de proximité : 7 idées reçues

    Cyril Kretzschmar, conseiller délégué à l’emploi, l’économie, économie sociale et solidaire et l’innovation sociale  (EELV) propose un plan d’action régional pour stimuler l’économie de proximité, un secteur porteur d’emplois pérennes qui répond directement aux besoins des populations. Il répond ici à 7 idées reçues sur les écologistes et l’économie de proximité.

  3. Emplois Verts : un nouveau défi pour l’économie, l’emploi et la formation en Rhône-Alpes

    Sur l’impulsion de Cyril Kretzschmar pour la transition écologique de l’économie, la Région Rhône-Alpes  réunira l’ensemble des partenaires pour le 1er forum Emplois Verts le mercredi 19 décembre 2012  dès 9h à l’Hôtel de Région :

    « Les emplois verts : un nouveau défi pour  l’économie, l’emploi, et la formation en Rhône-Alpes »

    En mars 2012, la Région Rhône-Alpes s’est engagée dans un Programme régional de soutien au développement des emplois verts/nouveaux emplois. Les objectifs sont, d’ici 2020, d’accompagner la création de 20 000 nouveaux emplois liés à la réduction de l’empreinte écologique et de favoriser l’acquisition de compétences relatives à la protection de l’environnement et à une meilleure gestion des ressources de 50 000 emplois existants.

    « Aurions-nous à choisir entre développement économique, emploi pour tous et préservation de l’environnement ? Non, nous avons à réunir ces trois enjeux en un seul projet, car l’évolution vers une économie soucieuse des risques environnementaux et de l’économie des ressources est fortement créatrice de valeurs ajoutées économiques et génératrice d’emplois»

    Pour cela, il faut toucher à tous les secteurs de l’économie et mobiliser de nombreuses politiques régionales. Cyril Kretzschmar a travaillé avec neuf de ses collègues vice-présidents dans chacun de leurs domaines afin d’infléchir les dispositifs existants.

    Ce 1er Forum Emplois Verts s’adresse aux acteurs de l’économie, aux professionnels de la formation, de l’emploi et de l’environnement, aux territoires, et enfin à chaque secteur en particulier : énergie, chimie verte, transport, filière bois… pour les mobiliser autour de cet objectif.

  4. Programme régional de soutien au développement des emplois verts à Pollutec

    J’ai présenté le Programme régional de soutien au développement des emplois verts, en ouverture de la conférence organisée à Pollutec « Emplois verts : fausses promesses et réelles opportunités ».  Cette conférence a permis de faire le point sur l’état actuel du marché de l’emploi dans le domaine des métiers verts et de débattre des problèmes rencontrés par les entreprises pour recruter des salariés qualifiés…

    L’économie verte en Rhône-Alpes c’est déjà :

    3 600 entreprises et  50 700 emplois directs existent déjà dans les activités « vertes » : les éco activités, produisant des biens et des services environnementaux

    280 000 emplois sont concernés par les activités « verdissantes » : les activités produisant des biens et des services participant à la préservation de l’environnement

    Le potentiel de développement des emplois verts est fort, tant dans les secteurs qui contribuent a la protection de l’environnement (protection du patrimoine, distribution et assainissement de l’eau, recyclage…), qu’à travers l’adaptation des métiers dont la finalité n’est pas environnementale en intégrant de nouvelles briques de compétences (construction/rénovation, transports, agriculture…).

    Le programme régional de soutien au développement des emplois verts vise à accompagner la création d’emplois et le développement de nouvelles compétences qui contribueront directement à réduire l’empreinte écologique des activités humaines et relever les défis du changement climatique.

    Il s’appuie sur les capacités régionales en matière de développement économique, de recherche, d’innovation,  les compétences de la Région en matière de formation et sur ses politiques pour le développement de l’emploi et des actions contractualisées avec les partenaires.

    Concrètement que fait la Région Rhône-Alpes ?  Elle intègre cet objectif de développement des emplois et compétences verts dans trois grandes politiques régionales, pour intervenir de façon plus volontariste :

    La politique de développement économique :

    • Soutien aux clusters et pôles de compétitivité : Cluster Rhône-Alpes Organics (produits biologiques), Cluster Rhône-Alpes Eco-énergie (Energie renouvelable et maîtrise de l’énergie appliquée au bâtiment), Pôle de compétitivité Tenerrdis (développement des nouvelles Technologies de l’énergie), Pôle de compétitivité Axelera (Chimie-Environnement), Pôle de compétitivité Lyon Urban Truck & Bus (transports collectifs urbains de personnes et de marchandises)
    • Contrat de Progrès Artisanat :  17 actions transversales, volet développement durable
    • Plan PME pour les entreprises de plus de 250 salariés, notamment Management de l’environnement

    La politique emploi/formation :

    • Développement d’une offre de formation qualifiante et pré qualifiante intégrant les emplois verts (15% de l’effort financier)
    • Accompagnement et soutien de l’effort des territoires pour le développement de l’emploi (CTEF)
    • Montée en charge du CARED

    La politique environnementale

    • Dispositif Innov’R: soutien au développement des éco innovations
    • ACCES RA dans le cadre du Plan PME: accompagnement des entreprises dans leur stratégie de performance environnementale (RSE, ISO14001…)

     

    Retrouvez le compte-rendu de cette conférence sur le site de l’AFITE

     

    La Région Rhône-Alpes  réunira l’ensemble des partenaires pour le 1er forum Emplois Verts le mercredi 19 décembre 2012  dès 9h à l’Hôtel de Région :

    « Les emplois verts : un nouveau défi pour  l’économie, l’emploi, et la formation en Rhône-Alpes »

     

  5. Tribune : Pour relocaliser les entreprises, la reprise par les salariés est une vraie alternative !

    Alors que, semaine après semaine, les mauvaises nouvelles s’égrènent autour de lourds plans sociaux   (SANOFI, PSA, Technicolor, Aulnay, Mondi Lembacel, Electrolux…), d’autres aventures économiques, plus positives, émergent en France et en Europe. Dans notre pays, force est de constater que le soutien au développement industriel et à la relocalisation ne peut se faire sans une mobilisation conjointe des acteurs privés et des acteurs publics, Etat et collectivités locales réunis. Les partenaires sociaux comme les salariés eux-mêmes peuvent aussi être associés à la constitution de tours de table évitant la fermeture et/ou la délocalisation. C’est dans ce contexte que s’exprime aujourd’hui le projet législatif d’un « droit préférentiel des salariés à la reprise », un outil juridique destiné à favoriser le développement des coopératives et des entreprises à actionnariat salarié, pour maintenir l’emploi industriel en France.

     

    Sans attendre l’adoption d’une telle loi, se discute depuis plusieurs mois le sort de l’entreprise SET, qui est suspendu à une décision de la Cour d’Appel de Chambéry fin novembre. Smart Equipement Technology est une PME basée à Saint Jeoire en Haute Savoie qui regroupe 42 salariés dans le domaine des hautes technologies. Spécialiste de la fabrication de machines de positionnement et de soudure de puces électroniques, l’entreprise a été successivement rachetée par un groupe allemand puis par une start-up américano-suédoise. Mis en redressement judiciaire à la suite de la liquidation de son actionnaire, SET est face à deux projets de reprise : l’un porté par le groupe américano-singapourien K§S via une de ses filiales en suisse, « Kulicke  Soffa Die Bonding », l’autre « SET Corporation », porté par 32 des 42 salariés de SET sous forme de société coopérative et participative.

     

    Un premier jugement du tribunal de commerce a étrangement tranché en faveur de l’offre K&S, arguant des meilleures garanties financières accordées. Les Ministres du redressement productif et de l’économie sociale ainsi que le Président de la Région Rhône Alpes sont intervenus pour soutenir le projet de reprise par les salariés, appuyé financièrement par le mouvement coopératif, les collectivités et l’Etat à travers le Programme Investissements d’Avenir. Après appel du parquet, il appartient à la justice, en second ressort, de trancher le 4 décembre prochain.

     

    Le fonds de capital risque TRANSMEA créé par le mouvement coopératif et la Région Rhône Alpes avec le soutien de la Caisse des dépôts et de la MACIF pour investir dans la reprise d’entreprise par les salariés, est mobilisé par SET Corporation ; ce dispositif a déjà contribué avec succès à la reprise de plus de 30 entreprises par leurs salariés en leur apportant un financement  mais aussi toute l’expertise et l’accompagnement nécessaires à la conduite de tels projets.

     

    Nous considérons que le dossier SET est emblématique de la cause de la relocalisation de l’économie grâce à l’implication conjointe des salariés, des acteurs locaux et des acteurs publics. La solution SET Corporation apporte les meilleures garanties techniques, commerciales, financières et managériales pour le maintien à long terme de l’activité et des emplois sur le site de Saint Jeoire. Elle permet de préserver en France une technologie très sensible en lien avec la défense nationale comme avec différents laboratoires de recherche français. Elle est le signe que le développement économique peut être l’affaire de toutes et de tous ! Il faut soutenir les salariés de SET dans leur projet de reprise. Il faut créer un droit préférentiel des salariés à la reprise.

     

    Signataires :

    Jean Louis Gagnaire, député de la Loire et Vice Président développement économique et innovation au Conseil Régional Rhône Alpes,

    Christiane Puthod, Vice Présidente Emploi, innovation sociale et dialogue social au Conseil Régional Rhône Alpes,

    Cyril Kretzschmar, Conseiller Délégué Nouvelle économie, économie sociale et solidaire au Conseil Régional Rhône Alpes.

     

    Tribune publiée sur le blog du Cercle des Echos

  6. Développer les échanges pour faire reculer la pauvreté

    Première journée régionale en Rhône-Alpes : créer une accorderie sur votre territoire

    Mardi 29 janvier 2013 de 9h à 16h30 à Chambéry (73)

    inscription par mail à : rhone-alpes@accorderie.fr
    Lieu précisé après inscription

    “Une Accorderie vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion en renforçant les solidarités entre des personnes d’âges,
    de classes sociales, de nationalités et de sexes différents. Une Accorderie développe, par l’échange de services et la coopération,
    les conditions d’une amélioration réelle, et au quotidien, de la qualité de vie de tous ses membres, les Accordeurs.
    Une Accorderie oeuvre dans le monde de l’économie sociale et solidaire, en proposant un système économique
    alternatif reposant sur la création d’une nouvelle forme de richesse.(…)” www.accorderie.fr

    Pour :
    s’informer : que vit-on dans une accorderie ? En tant qu’accordeur, à quoi participe-t-on sur le territoire?
    rencontrer l’Acorderie de Chambéry et les partenaires qui se mobilisent pour accompagner la création d’accorderies sur le territoire
    régional
    dynamiser notre désir d’agir localement et donc préciser les conditions incontournables pour devenir une accorderie

    Oouverte à :
    toutes personnes et collectifs intéressés par la création d’une accorderie sur leur territoire,
    des associations,
    des élus et techniciens des collectivités locales.

    Organisée par un collectif composé de :
    Comité Rhône-Alpes des Régies de Quartier (CRARQ)
    Union Rhône Alpes Habitat des Jeunes (URHAJ)
    Union Rhône – Alpes des Centres Sociaux (URACS)
    Le Secours Catholique : coordination régionale et délégations départementales
    La Monnaie Autrement – Chambéry
    Solidaires pour une Accorderie dans le Diois (SOLAD)
    EOS, coopérative d’activités
    Conseil Régional Rhône-Alpes
    Fondation MACIF
    Avec le soutien de la DRJSCS Rhône-Alpes

     

     

  7. Lisa Beck « Endless » au Fort du Bruissin

    Le Fort du Bruissin, centre d’art contemporain de Francheville présente Lisa Beck « Endless » du samedi 8 décembre 2012 au dimanche 17 mars 2013.

    Pour sa 10ème exposition depuis sa réhabilitation, le Fort du Bruissin, centre d’art contemporain de Francheville a invité Caroline Soyez-Petithomme, directrice artistique de l’association «La Salle de Bains, Espace d’art contemporain, Lyon» à concevoir un projet d’exposition d’un ou une artiste de son choix. Elle a choisi de présenter le travail de l’artiste américaine Lisa Beck et d’investir l’ensemble des espaces d’exposition du centre d’art contemporain.

     

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