Archives de : cyrilkretzschmar

  1. Fort en jazz swingue !

    Fort en jazz swingue !

    24ème édition du festival Fort en Jazz

    Un festival pour qui le jazz est avant-tout une démarche musicale actuelle et universelle ouverte sur les autres mouvements artistiques. En 2013, elle est portée par des artistes à la fois compositeurs, interprètes et improvisateurs

    Un festival qui propose des expositions-événement au sein d’un fort historique réhabilité, le Fort du Bruissin de Francheville, pour évoquer le jazz autrement

     

    exposition Django Reinhardt, Swing de Paris  du 13 avril > 14 juillet 2013

    Une adaptation de l’exposition organisée par la Cité de la musique, Paris, 2012

    Une résonance métropolitaine entre les festivals Jazz à Vienne et Fort en Jazz

    Au coeur de la Métropole en Rhône-Alpes, le Fort du Bruissin de Francheville présente l’exposition «Django Reinhardt, swing de Paris» produite à l’occasion du 60ème anniversaire de la mort du guitariste, inventeur du «Jazz manouche», nouveau genre musical qui fait désormais partie intégrante du patrimoine culturel français et universel.

    Cette exposition est une adaptation de l’exposition conçue par la Cité de la musique. Réalisée en partenariat avec la Ville de Francheville, elle est exceptionnelle à plus d’un titre. On peut y voir une forme innovante de coopération culturelle entre l’établissement public de la Cité de la musique dépendant du ministère de la Culture et deux établissements publics culturels créés par des collectivités territoriales de Vienne et de Francheville. L’exposition est une production culturelle de dimension internationale, et la 2ème résonance entre les deux festivals – Jazz à Vienne et Fort en Jazz – avec le soutien du Pôle métropolitain.

    Vernissage : le samedi 13 avril à 11h
    Exposition : du 13 avril au 14 juillet 2013

    Commissaire : Vincent Bessières

     

    festival Fort en Jazz – concerts du 1er > 23 juin 2013

    Après une ouverture festive avec Matt Bianco dans le cadre de sa tournée européenne,

    l’édition 2013 accueillera Bojan Z, Eric Legnini & The Afro Jazz Beat, Bumcello, Thomas Enhco,

    Omar Sosa et Paolo Fresu, Kellylee Evans, Ninine Garcia trio invite Fiona Monbet, The Lost Fingers.

     

    Un festival qui soutient les artistes en herbe et les créations des artistes

    innovants.

     

    Jean-Charles Richard et l’orchestre du « Grand Escalier » (après Tigran Hamasyan en 2012)

    seront en résidence cette année en partenariat avec la plateforme du jazz régional Jazz(s)RA

    afin de mettre au point leur création « Génération Y » présentée en avant-première le 8 juin.

     

    Eym trio sera sur la scène de Fort en Jazz deux mois après la sortie de son nouvel album

    et Impérial Pulsar présentera son tout nouveau projet afro-jazz.

     

    Fort en Jazz soutient et présentera une adaptation des P’tits Loups du Jazz avec un

    orchestre junior comprenant des musiciens en herbe de l’Ecole de musique et un choeur

    de 65 écoliers de Francheville.

     

    Pour en savoir plus : CP_jazz2013_def  ou http://www.fortenjazz.fr/

  2. Bravo à « Chez Constant & Zoé » et « Upil-Social-Venture » !

    Bravo à  « Chez Constant & Zoé » et « Upil-Social-Venture », lauréats rhonalpins du concours SFR Jeunes Talents Entrepreneurs Sociaux !

     

    Le projet « Chez Constant & Zoé », porté par Sarah Da Silva Gomes, vise à faciliter le quotidien des personnes à mobilité réduite ainsi que celui de leur entourage, en créant et commercialisant des vêtements adaptés, pratiques, confortables et à la mode.

     

    Le projet « Upil-Social-Venture », porté par Lena Geitner, est une structure d’accompagnement pour les étudiants et jeunes diplômés qui veulent devenir entrepreneurs sociaux.

     

     

    Dans le cadre de la 3e édition de son concours SFR Jeunes Talents Entrepreneurs Sociaux, SFR a récompensé huit créateurs d’entreprise lors d’un événement au Comptoir Général (Paris). A travers cette initiative, SFR souhaite promouvoir l’entrepreneuriat social en soutenant une nouvelle fois des porteurs de projets ayant pour objectif de répondre à une problématique sociétale ou environnementale. Les huit lauréats bénéficieront d’un accompagnement sur mesure durant un an pour concrétiser leur projet d’entrepreneuriat dans leur phase de lancement.

     

    Communiqué de presse SFR Jeunes talents

  3. Les métiers de l’économie verte

    1ere note d’actualité publiée par le PRAO portail des professionnels de l’orientation, formation, emploi en Rhone-Alpes, l’Ademe et la Région Rhône-Alpes sur les métiers de l’économie verte !

     

    Face aux enjeux climatiques, à la pénurie des ressources et à la nécessaire préservation des écosystèmes, les acteurs économiques doivent adapter leur mode de production, de conception et de consommation pour associer conjointement développement économique, création d’emploi et préservation de l’environnement ;

     

    L’évolution vers une économie verte intègre un potentiel de conversion des activités et des métiers qui peut toucher à terme tous les secteurs de l’économie : le développement de ces métiers concerne ainsi les éco activités mais vise également les différents corps de métiers qui intègrent de nouvelles compétences afin d’appréhender au mieux la transition écologique.

     

    Ces évolutions peuvent constituer une opportunité réelle pour le développement de l’emploi et l’adaptation des compétences à condition pour les acteurs d’anticiper et de s’adapter aux mutations économiques, réglementaires et technologiques en cours.

     

    Afin de participer conjointement à cet effort d’anticipation et d’accompagnement des mutations en cours et à venir, la Région Rhône Alpes et l’ADEME ont confié au Pôle Rhône-Alpes de l’orientation une mission d’observation des métiers de l’économie verte qui doit permettre d’identifier les secteurs, métiers particulièrement concernés par ces évolutions.

     

    Vous trouverez au lien suivant ( les métiers de l’économie verte n1 ) la première  note d’actualité « Les Métiers de l’économie verte », note qui vous permettra de recevoir une information régulière sur les secteurs et métiers impactés.

     

    Vous en souhaitant bonne lecture,

     

    Cyril KRETZSCHMAR Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l’artisanat et à l’économie sociale et solidaire à la Région Rhône-Alpes

     

    et

     

    Nordine BOUDJELIDA Directeur de l’ADEME

     

     

  4. Rhone-Alpes soutient l’économie sociale et solidaire

    Aujourd’hui lors de la session du Conseil régional,  5 projets d’innovation sociales ont été soutenus par le dispositif iDéclic Solidaire  : Réseaux Echanges Solidarité 01, Solidarauto 38, Centre culturel du Goutelas 42, Réussir l’insertion à Bron 69, Couveuse d’activité agricole du Genevois français 74, pour un total de financement de 216 000 euros.

    En 2012, 24 initiatives ESS ont été soutenues par la Région Rhône-Alpes dans le cadre de la délégation Economie sociale et solidaire portée par Cyril Kretzschmar, pour un total de financement de 845 000 euros environ.

  5. Un trésor dans les yeux : photograpraphies de Stéphane Ernst

    Pendant  le mois de mars, Francheville, en partenariat avec le Centre Social Michel Pache, le Foyer Notre Dame des Sans Abris, présente à la Médiathèque les photograpraphies de Stéphane Ernst qui pose un autre regard sur les personnes en difficulté.

    Le propos est d’évoquer le respect de la dignité culturelle des personnes et le droit de tous à l’art et à la culture comme facteur d’intégration, de lutter contre l’exclusion, d’échange entre institutions culturelles, les populations et le territoire.

    L’exposition « un trésor dans les yeux » est présentée à la Médiathèque jusqu’au 31 mars.

  6. Tribune : Entreprises solidaires : une Banque Publique sans Investissement ?

    Deux chantiers importants sont en cours en 2013 pour le développement économique français : le soutien au développement des entreprises solidaires, par la future loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS), d’une part ; le lancement de la Banque Publique dInvestissement (BPI) d’autre part.

    Benoit Hamon prépare depuis plusieurs mois la première loi française sur lESS, en concertation avec de nombreux acteurs du secteur. Le projet vise clairement à faire du champ des associations, coopératives, mutuelles et fondations l’un des leviers importants de la relance de l’économie : l’économie sociale et solidaire investit des champs stratégiques tels que la lutte contre le réchauffement climatique, la lutte contre les gaspillages, le vieillissement de la population, la relocalisation de l’économie… ; elle crée de nouveaux emplois et de nouvelles richesses, plus économes en ressources naturelles et plus durables ; elle propose des projets économiques innovants, qui répondent aux besoins humains, réduisent les inégalités et améliorent la qualité de vie.

    La reprise d’entreprise par l’actionnariat salarié, qu’il soit coopératif ou non, permet de maintenir des activités économiques (et leur centres de décision !) en France ou d’assurer leur transmission. Au-delà des frontières statutaires, traditionnelles, le projet de loi cherche à encourager le développement de l’ensemble des activités économiques touchant l’intérêt général, ayant une organisation démocratique interne et une réelle éthique dans la rémunération du capital et des salariés. A travers l’idée d’entreprises solidaires, cette prochaine loi pourrait permettre de faire travailler plus ensemble des structures d’insertion et des entreprises en recherche de sous-traitance, des associations de services à la personne et des artisans, des structures de commerce équitable et le secteur agricole. Au-delà des quelque 223 000 structures de l’ESS, ce sont les millions d’entreprises de l’économie de proximité et leurs emplois qui peuvent être, à terme, concernés…

    Comme dans tout autre secteur économique, ces entreprises doivent être soutenues dans leurs stratégies de développement. Pour accéder à de nouveaux marchés, correspondant à des besoins non ou mal couverts, pour devenir des entreprises de taille intermédiaire, ces ETI que la France appelle tant de ses vœux, pour réussir ces nouvelles alliances avec l’économie conventionnelle, les entreprises solidaires ont besoin daccéder aux financements de linvestissement. François Hollande a déclaré, le 22 octobre dernier, dans ses « 10 engagements pour la croissance, l’emploi et la solidarité dans les territoires », que les interventions… en faveur de l’économie sociale et solidaire [devaient] être pleinement prises en compte dans les soutiens que consacrera la Banque Publique dInvestissement dans ce secteur, pour lequel est prévue une enveloppe de 500 M€. La BPI vient dêtre lancée à Dijon le 22 février dernier et pourtant, en tant que porte-avion de la compétitivité française, elle risque bien de torpiller l’engagement du Président de la République quant au soutien de l’ESS. Ségolène Royal a beau mettre en avant l’intérêt des coopératives en France à l’occasion de sa nomination comme première vice présidente de la BPI, l’esprit de la coopération risque de peu souffler sur cette nouvelle Banque.

    Pour la plupart des personnes proches du dossier et sensibles aux entreprises solidaires, il ne fait pas de doute, en effet, que les patrons de la BPI perçoivent mal, au regard de leur feuille de route, lintérêt de lESS. Trop petites, pas assez capitalisées, trop dispersées sur le territoire, ayant des besoins d’investissement trop modestes, les entreprises solidaires ne trouveraient pas leur place dans la BPI. Pour des raisons techniques autant que politiques, les entreprises de l’ESS n’auraient donc pas à solliciter la BPI mais plutôt leurs interlocuteurs habituels de la Caisse des Dépôts, comme cela s’est fait pour le Programme Initiative dAvenir (PIA). Rappelons que ce programme, créé en 2011, est doté d’un budget de 100 M€ ; en deux ans 38 co-financeurs territoriaux ont été sélectionnés et seulement 51 projets en ont bénéficié, pour un total de 24,5M€. L’instruction de ce type de dossiers reste en effet très centralisée et les bénéficiaires sont plutôt des grosses structures de l’ESS, en capacité de mobiliser l’ingénierie requise pour répondre aux appels d’offre de ce type.

    Cette réponse n’est pas à la hauteur des espoirs que les acteurs de l’ESS et les collectivités avaient vis-à-vis du volet ESS de la BPI. Renvoyer l’aide à l’investissement ESS vers les modalités classiques actuelles, de type PIA, risque de ne pas générer de dynamique nouvelle, ni dans la mise en réseau des entreprises solidaires autour d’investissements groupés, ni dans la mobilisation des collectivités locales. Il ne sera aucunement en mesure d’atteindre les objectifs financiers de 500 M€ d’investissement dans l’ESS, visés par l’Etat, et ses impacts attendus en terme d’emploi et de valeur ajoutée sociale et économique. Ceci ne soutiendra sans doute pas les efforts engagés par ailleurs par le gouvernement autour de la future loi sur l’ESS.

    Les collectivités, et en particulier la Région Rhône Alpes, ainsi que les réseaux de l’ESS, considèrent qu’il est absolument nécessaire de constituer un volet entreprises solidaires au sein de la BPI. Celui-ci doit être géré par la Banque Publique d’Investissement, en étroite relation avec le réseau de la Caisse des Dépôts et ses co-financeurs territoriaux, et notamment le réseau France Active. Il doit être placé sous le pilotage des Comités dOrientation National et Régionaux, associant notamment les élus régionaux en charge de lESS et des personnalités qualifiées issues de lESS. Ensemble, les acteurs pourront ainsi vraiment honorer l’engagement du Président de la République de soutenir l’investissement des entreprises solidaires.

     

    Cyril Kretzschmar

    Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l’artisanat et à l’économie sociale et solidaire, Conseil Régional Rhône Alpes

    Tribune publiée sur le blog du Cercle des Echos et sur Médiapart

     

  7. Webdocumentaire « Associations, actrices du développement des territoires »

    Cyril Kretzschmar témoigne dans le webdocumentaire réalisé par France Active et la CPCA dans la continuité de leur colloque du 22 janvier, qui explore le rôle des associations dans le développement des territoires.

    Webdoc

    Responsables associatifs, élus locaux, chercheurs…, y témoignent de l’apport des associations, mais aussi des difficultés qu’elles rencontrent pour pérenniser leurs actions, notamment en matière de financements.

    Le 22 janvier, France Active et la CPCA avait réuni près de 350 personnes pour débattre de la place des associations et de la qualité des relations avec leurs partenaires, notamment les collectivités locales.
    Une journée de dialogues, et d’explications, par le monde associatif, des difficultés qu’il rencontre pour pérenniser ses actions, en particulier en raison de modes de financements inadaptés, ou du recours de plus en plus fréquent aux appels d’offres par les organismes publics.

    Pour faire durer le débat, les questions et leurs revendications, la CPCA et France Active ont choisi de produire un webdocumentaire original.  Nourri de témoignages de professionnels et d’élus locaux il propose « aux responsables politiques des solutions concrètes propres à favoriser le développement du secteur associatif et son changement d’échelle ». En ligne de mire, la loi de programmation sur l’économie sociale et solidaire qui devrait être débattue au mois de juin.

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