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  1. 20 partenaires signent le Contrat économique régional ESS !

    Le  Contrat économique sectoriel Economie sociale et Solidaire a été signé officiellement ce samedi 15 novembre 2014 à 11h à l’Hotel de Région à Lyon, à l’occasion du Forum de l’emploi solidaire.

    Ce nouveau contrat économique sectoriel ESS 2014-2016 accompagnera le changement d’échelle de l’ESS en Rhône-Alpes. Avec un engagement de 2 387 500 € pour 2014, ce soutien régional à l’ESS en augmentation marque la volonté de la Région de soutenir les dynamiques de développement et d’innovation portées par cette autre façon d’entreprendre.

    Elaboré par les acteurs de l’ESS, ce contrat fixe 3 objectifs stratégiques :

    1 – promouvoir l’ESS, vecteur de connaissance auprès du grand public afin qu’il en devienne acteur (en tant que bénévole, salarié, entrepreneur),

    2 – favoriser le développement de l’innovation sociale, pour inscrire l’ESS comme levier d’innovation et de développement global par la réponse aux besoins sociaux et le développement d’approches économiques et organisationnelles innovantes,

    3 – favoriser l’entrepreneuriat et le développement économique, pour mieux accompagner la création d’activités ESS et consolider leur développement, tout en anticipant les évolutions des entreprises et des territoires.

    Ce contrat est cosigné par les 4 partenaires régionaux, la Région Rhône-Alpes, la CRESS, la CDC  et l’Etat, ainsi que une quinzaine collectivités locales mobilisées sur l’ESS, qui manifestent ainsi leur volontarisme politique pour développer l’ESS en Rhône-Alpes : le Conseil général de l’Ardèche, le Pays de l’Ardèche Méridionale, la Communauté de communes du Val de Drôme, Saint Etienne Métropole, Roannais Agglomération, le PNR du Pilat, Grenoble Alpes Métropole, le Conseil général de l’Isère, la Ville de Grenoble, le Pays voironnais, le Pays Sud Grésivaudan, la communauté d’agglomération Porte de l’Isère, le Syndicat mixte Rhone Pluriel, le Grand Lyon, la Ville de Lyon et la Ville de Villeurbanne.

    Ce nouveau contrat est en effet marqué par des évolutions significatives en matière de gouvernance, avec notamment, en plus de la poursuite de l’espace régional de dialogue social, une plus forte association des territoires à la gouvernance du contrat à travers la création d’une Assemblée des territoires. Cette Assemblée des territoires pour l’ESS a vocation à être une réunion politique des élus ESS des collectivités et des partenaires régionaux, un lieu d’échange et de partage d’orientations stratégiques. Elle permettra notamment des échanges entre les porteurs d’actions du Contrat ESS et les collectivités. Elle a vocation à préfigurer la conférence régionale de l’ESS prévue à l’article 8 de la loi ESS.

     

    Communiqué de presse : CP 3e CES ESS signature

    Contrat économique sectoriel ESS 2014 – 2016 : 2014 10 11 Projet de convention CES vprotocole

     

    Intervention de Cyril Kretzschmar : 

    Je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui à l’Hotel de Région à l’occasion de ce Forum de l’emploi solidaire, pour signer ensemble le nouveau contrat économique sectoriel ESS 2014-2016.

    La dynamique de l’ESS est forte en Rhône-Alpes : les associations, les coopératives et les mutuelles, mais aussi les entreprises traditionnelles dotées d’une organisation démocratique et centrées sur l’utilité sociale composent l’économie sociale ; elles représentent en Rhône Alpes plus de 22 000 structures et 220 000 emplois, soit près de 10% de l’économie.

    Ce nouveau contrat permettra à l’ESS de passer un cap en changeant d’échelle, pour contribuer pleinement au développement humain et économique des territoires et de la région.

    Aujourd’hui, l’économie sociale et solidaire est très présente dans certains secteurs bien connus, comme l’action sociale, la finance et l’assurance, la santé ou encore l’éducation. Elle doit cependant prendre de l’ampleur et investir maintenant tous les secteurs économiques, tels que l’agriculture, les transports, l’industrie ou le bâtiment, qui sont des secteurs clefs pour réussir la transition écologique de notre économie.

    En Rhône-Alpes, de nombreuses initiatives de reprises d’entreprises par les salariés, de projets associatifs, de coopératives, d’entrepreneuriat social, d’innovation sociale dans des secteurs très variés, ainsi que la pérenité et le développement d’entreprises de l’ESS créées depuis quelques années,  montrent que le changement est en marche. L’ESS offre de plus en plus de solutions pour entreprendre autrement, se nourrir localement, ré-employer et réparer, partager des biens et des services, dynamiser nos territoires… Les nouvelles générations d’entrepreneurs adhérent de plus en plus aux valeurs de l’ESS, car ils souhaitent donner du sens à leur travail et à leur projet. Les lauréats du Trophées Mag2Lyon, qui seront remis ici même à 12h, illustrent bien cette dynamique.

     

    La loi ESS votée au Parlement cette année représente une avancée importante pour l’ESS.

    C’est un signal fort de reconnaissance de l’ESS, et notamment de sa capacité à créer de l’emploi dans les territoires. Cette loi valorise le développement d’une autre économie, avec une gouvernance collective et participative, une gestion démocratique mettant l’humain au centre du projet, une grille de salaires resserrée, une lucrativité nulle ou limitée, un réinvestissement systématique des résultats dans le projet… Souhaitons qu’n investissant de nouveaux domaines, l’ESS irrigue l’ensemble des secteurs économique et permette à ces bonnes pratiques de gouvernance, de parité, de salaire, de s’étendre, avec pour objectif de long terme de devenir la règle et non plus l’exception.

    Les dispositions de cette loi visent à faciliter le financement des entreprises de l’ESS, porter le renouveau entrepreneurial et consolider le modèle économique des entreprises pour créer de l’emploi et répondre aux besoins sociaux des territoires.

    Les rhonalpins peuvent être fiers d’avoir largement inspiré les dispositions du texte de loi :

    • La reprise d’entreprise par les salariés sera encouragée, comme la Région l’a fait pour plus d’une cinquantaine de structures via le dispositif Transméa.
    • Les Pôles Territoriaux de Coopération Economique (PTCE) sont institués par la loi. Ces « clusters » à la sauce ESS sont nés en Rhône Alpes, autour de l’expérience du groupe ARCHER à Romans (le PTCE a relancé la fabrication de chaussures en créant la marque Made In Romans et s’inscrit dans une stratégie de renouveau productif), suivi notamment par Culture et Coopération à Saint Etienne et Val’Horizon en Val de Saône. Ces poles permettent la coopération entre des structures de l’ESS, des entreprises dites « conventionnelles » et d’autres acteurs publics et privés.
    • Les monnaies locales complémentaires sont maintenant reconnues. Systèmes d’échanges locaux permettant de relocaliser les échanges, de favoriser l’économie de proximité et de renforcer le lien social, elles sont une vingtaine en Rhône Alpes comme la Mesure à Romans, l’ECO à Annemasse, la Luciole en sud Ardèche, les Accorderies à Chambéry, Die, Grenoble, Ambérieu…

     

    Quelques mois après le vote de cette loi ESS, nouveau contrat économique sectoriel ESS 2014-2016 vient conforter et prolonger les efforts des différents partenaires publics. La Région Rhône-Alpes, l’Etat et la CRESS s’étaient engagés dès 2007 dans l’élaboration d’un contrat économique sectoriel en faveur de l’ESS. Les deux premiers contrats ont permis de lancer une dynamique positive en Rhône-Alpes, en matière de reconnaissance et de structuration de l’ESS. La Région Rhône-Alpes, l’Etat, la CRESS Rhône-Alpes – ainsi que pour la première fois la Caisse des Dépôts et Consignations – ont souhaité s’engager dans un troisième contrat économique sectoriel en faveur l’ESS en Rhône-Alpes.

    3 axes stratégiques ont été identifiés lors de la phase d’élaboration qui s’est étendue sur le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014 et qui a fortement mobilisé tant les acteurs régionaux de l’ESS que les territoires.

    Il s’agit d’abord de promouvoir l’ESS, vecteur de connaissance auprès du grand public afin qu’il en devienne acteur (en tant que bénévole, salarié, entrepreneur), puis de favoriser le développement de l’innovation sociale, pour inscrire l’ESS comme levier d’innovation et de développement global par la réponse aux besoins sociaux et le développement d’approches économiques et organisationnelles innovantes, et enfin de favoriser l’entrepreneuriat et le développement économique, pour mieux accompagner la création d’activités ESS et consolider leur développement, tout en anticipant les évolutions des entreprises et des territoires.

    A noter : la Région dans sa Stratégie régionale d’innovation et de spécialisation intelligente, a inscrit l’innovation sociale comme partie intégrante de sa politique de soutien de l’innovation. Cette nouvelle stratégie régionale d’innovation 2014-2020 contribuera à fortement développer l’innovation sociale sur le territoire régional : décloisonnement de l’innovation sociale et de l’innovation technologique, accompagnement des entreprises dans la mise en oeuvre de pratiques RH et dans l’anticipation des mutations, développement de l’entrepreneuriat social et des pratiques de coopération.

    L’ESS doit également contribuer à réduire les inégalités sociales et territoriales, en particulier envers les habitants des quartiers politiques de la ville et des zones de revitalisation rurale. Elle constitue un effet levier majeur (parfois l’un des seuls) pour contribuer au développement de ces territoires, mais aussi favoriser les initiatives citoyennes et l’implication collective des habitants. Une attention particulière sera ainsi portée aux projets s’inscrivant dans ces territoires et touchant ces publics.

    Ce contrat économique sectoriel est resserré autour d’une quinzaine d’actions afin de gagner en cohérence: la priorité a été donnée aux actions collectives, impliquant plusieurs acteurs, et ayant une dimension transversale. Si la plupart des actions concernent le secteur de l’ESS dans sa globalité, cependant le contrat sectoriel intègre également des actions plus spécifiques à tel ou tel secteur, cela afin de répondre au plus près des besoins et d’accompagner des dynamiques collectives pour quelques secteurs identifiés comme prioritaires (culture, emplois verts, emplois blancs).

    Le plan prévisionnel 2014 lié au déploiement du contrat économique sectoriel représente un engagement financier de la Région de 2 387 500 € : cet effort financier très conséquent et en augmentation, qui fait suite notamment au vote du budget primitif 2014 avec un soutien accru au secteur de l’ESS, marque la volonté de la Région d’accompagner les dynamiques de développement et d’innovation portées par l’ESS. L’Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations apporteront pour leur part un soutien respectivement de 1 000 000 € et de 1 152 000 € pour l’année 2014.

    Ce nouveau contrat se veut également plus souple dans ses modalités de mise en œuvre: sous condition de bien s’inscrire dans les axes stratégiques tels que fixés par le contrat, de nouvelles actions pourront être intégrées en 2015 et 2016 afin de s’adapter aux évolutions du contexte et de permettre aux acteurs d’approfondir leurs projets, avec en perspectives la possibilité de mobiliser des fonds européens (FEDER et FSE).

     

    Enfin, ce nouveau contrat sectoriel est marqué par des évolutions significatives en matière de gouvernance, avec notamment, en plus de la poursuite de l’espace régional de dialogue social, une plus forte association des collectivités mobilisées pour l’ESS à la gouvernance du contrat à travers la création d’une Assemblée des territoires.

    Dans la suite de la forte mobilisation des territoires lors de la phase d’élaboration du contrat sectoriel, et à l’exemple de ce qui a été mis en place en ce qui concerne la gouvernance de la SRI SI, cette Assemblée des territoires permettra de poursuivre le partenariat entre la Région et les différents territoires impliqués sur le champs de l’ESS, et de travailler ainsi à la bonne articulation entre les politiques déployées à un niveau régional et celles à un niveau territorial (CDDRA et CFAC notamment).

    Cette Assemblée des territoires pour l’ESS a vocation à être une réunion politique des élus ESS des collectivités et des partenaires régionaux, un lieu d’échange et de partage d’orientations stratégiques. Elle permettra notamment des échanges entre les porteurs d’actions du Contrat ESS et les collectivités. Elle a vocation à préfigurer la conférence régionale de l’ESS prévue à l’article 8 de la loi ESS.

    Afin de formaliser ce partenariat, il a été proposé aux territoires qui le souhaitent d’être associés à la signature du contrat économique sectoriel ESS : je me réjouis qu’une quinzaine collectivités locales mobilisées sur l’ESS co-signent avec nous ce nouveau Contrat et manifestent ainsi leur volontarisme politique pour développer l’ESS en Rhône-Alpes : le Conseil général de l’Ardèche, le Pays de l’Ardèche Méridionale, la Communauté de communes du Val de Drôme, Saint Etienne Métropole, Roannais Agglomération, le PNR du Pilat, Grenoble Alpes Métropole, le Conseil général de l’Isère, la Ville de Grenoble, le Pays voironnais, le Pays Sud Grésivaudan, la communauté d’agglomération Porte de l’Isère, le Syndicat mixte Rhone Pluriel, le Grand Lyon, la Ville de Lyon et la Ville de Villeurbanne.

     

    Les signataires du Contrat : 

     

    les 4 pilotes régionaux :

    • la Région Rhône-Alpes représentée par Cyril KRETZSCHMAR, Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l’artisanat et à l’économie sociale et solidaire,
    • la CRESS représentée par Laure CHAREYRE Présidente,
    • la CDC représentée par Patrick FRANCOIS Directeur interrégional,
    • l’Etat représenté par Jean-François CARENCO, Préfet de Région

     

    les collectivités partenaires présentes  :

    Francis FAYARD, Vice-président en charge de l’économie, COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE DROME

    Pierre RIBEAUD, Vice-président en charge de l’Economie Sociale et Solidaire, CONSEIL GENERAL DE L’ISERE

    David QUEIROS, Vice-président délégué à l’emploi, l’insertion et l’économie sociale et solidaire, Communauté d’Agglomération Grenoble Alpes Métropole

    Pascal CLOUAIRE, Adjoint au Maire de Grenoble, délégué à la Démocratie Locale, à l’Economie de proximité et à l’Europe, et René de CEGLIE, Conseiller municipal délégué au Secteur 4,

    Marie-Elisabeth JEAN, Vice-présidente à l’Emploi, à la formation et au Développement de l’ESS, Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais

    Marie-Chantal JOLLAND, Vice Présidente du syndicat mixte Pays du Sud Grésivaudan en charge de l’économie de proximité

    Michèle DESESTRET, Vice-présidente du syndicat mixte Rhône PLURIEL

    Jean-Michel PAUZE, Conseiller communautaire délégué à l’économie sociale et solidaire, Saint Etienne Metropole

    Dounia BESSON, Adjointe au Maire de Lyon, déléguée à l’économie sociale et solidaire et au développement durable

    Agnès THOUVENOT, adjointe au Maire de Villeurbanne, chargée de l’économie solidaire, de l’emploi et de l’insertion, de la santé, de la lutte contre les discriminations et de l’égalité femme-homme

    David KIMELFELD, Vice-Président du Grand Lyon en charge du développement économique

     

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  2. Forum emploi solidaire 2014

    Avec 2200 visiteurs et 650 postes à pourvoir, de nombreux employeurs de l’ESS présents  pour échanger avec les personnes qui cherchent un emploi dans l’ESS, des ateliers et conférences spécifiques avec des témoignages de professionnels qui expliquent la réalité de leur métier aujourd’hui et montrent la diversité des parcours professionnels dans l’ESS et le potentiel de l’entrepreneuriat social…  l’édition 2014 du Forum de l’emploi solidaire en Rhône-Alpes a été un grand succès !

    Bravo à tous les partenaires et participants !

     

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    Forte affluence dès l’ouverture du Forum
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    Visite inaugurale
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    Espace Formations supérieures : les formations supérieures ESS de Rhone-Alpes font stand commun
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    Signature officielle du Contrat économique ESS
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    Avec les élus représentants les collectivités mobilisées pour l’ESS, co-signataires du Contrat économique ESS
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    Trophée ESS Mag2Lyon
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    photo 1 Supplément ESS dans le Mag2Lyon de novembre,avec présentation des lauréats du Trophée ESS :

    Dowino,  1DLab,GETH,  Innovales,  Labat&Sierra,  FripOne,

    Bureaux de Montreynaud, Marmitte Urbaine

    http://www.mag2lyon.com/m-3102-mag2lyon-est-en-kiosque.html 

     

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    photo rcf2 Emission spéciale de RCF Lyon Fourvièresavec les lauréats du Trophée

    à réécouter sur www.rcf.fr 

     






























     

     

     

     

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  3. Rencontres solidaires 2014

    Pendant tout le mois de Novembre, les Rencontres solidaires invitent les rhonalpins à découvrir et à mettre en pratique les solutions nouvelles et locales que proposent les acteurs de l’économie sociale et solidaire pour entreprendre autrement, se nourrir localement, ré-employer et réparer, partager des biens et des services, dynamiser nos territoires… dans le Bugey, dans la Dombes Val de Saone, à Grenoble, à Villeneuve de Berg, à Valence, à Romans, à Bourgoin-Jailleu, dans le PNR du Pilat, dans le Forez, à Firminy, à Roanne, à Saint-Etienne, à Lyon, à Villeurbanne, à Chambéry, à Saint Pierre d’Entremont… Passons à la pratique !


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    toutes les dates et programmes sont sur : 

    RS2014 site web

     

    ou sur : DP-RS-2014 actif

     

    Quelques évènements :

    Bugey : plusieurs dates http://www.rencontres-solidaires.org/wp-content/uploads/sites/31/2014/10/Bugey.pdf

    Dombes Val de Saone : les 6 et 8 novembre: http://www.rencontres-solidaires.org/wp-content/uploads/sites/31/2013/09/plaquette-economie-du-3eme-type-2014.pdf

    Grenoble : Samedi 15 novembre, Jour de Fête au Village Olympique ; Samedi 29 novembre, Jour de Fête à l’Arlequin

    http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/jours-fete-villeneuve-grenoble/

    Ardèche / Villeneuve de Berg : le 21 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/lagorce-en-liesse/

    Valence : le 23 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/made-in-france-projection-temoignage-du-realisateur-valence/

    Romans : le 28 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/rencontres-cooperation-territoire-romans-isere-38/

    Bourgoin-Jailleu : le 26 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/festival-solidaire-du-nord-isere/

    PNR Pilat : plusieurs dates à partir du 14 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/wp-content/uploads/sites/31/2014/10/Programme_2014_10_13_v3.pdf

    Forez : plusieurs dates 4, 13, 18, 25 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/festival-du-cinema-solidaire-en-forez/

    Roanne : 29 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/rencontres-solidaires-en-roannais/

    Saint-Etienne : Salon Tatou Juste 29 & 30 novembre 2014  www.tatoujuste.org

    Lyon :

    le 6 nov 2014 à 18h  http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/cine-debat-capitalisme-philantropie-limpossible-mariage-lyon/

    le 13 novembre à 15h : dans le cadre des JECO, conférence sur l’ESS en France et au Québec http://www.journeeseconomie.org/index.php?arc=a6&num=330

    le 14 novembre à 11h : dans le cadre des JECO, conférence sur les entreprises du 3e type  http://www.journeeseconomie.org/index.php?arc=a6&num=350

    les 15 et 16 novembre : Village de la solidarité internationale http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/forum-linnovation-sociale-lyon/

    Chambéry : plusieurs dates http://www.rencontres-solidaires.org/wp-content/uploads/sites/31/2014/10/Flyer-Semaine-solidaire-2014.pdf

    Saint Pierre d’Entremont : dans le cadre du festival Cultur’Eco à partir du 21 novembre http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/festival-cultureco-st-pierre-dentremont-73/

  4. 2e Forum Emplois Verts en Rhône-Alpes

    Retour en images sur le 2e Forum Emplois Verts en Rhône-Alpes 

     

    La Région Rhône-Alpes a adopté en mars 2012 un programme régional de soutien au développement des
    emplois verts / nouveaux emplois qui a pour objectif le maintien, l’adaptation et la création d’emplois en
    lien avec la réduction de l’empreinte écologique.

    A l’horizon 2020, la Région Rhône-Alpes s’est engagée à favoriser :

    – la création de 20 000 emplois verts/nouveaux emplois

    – la transformation de 50 000 situations professionnelles liées à la réduction de l’empreinte écologique.

     

     

    Le Forum Emplois Verts est une des actions mises en place. Il a pour objectif de :

    – Sensibiliser les acteurs régionaux de l’emploi/ formation, les entreprises et les partenaires institutionnels sur les enjeux liés aux mutations en cours, vers une économie soucieuse des risques environnementaux et ses conséquences en terme d’emploi et de formation ;

    -Partager, faire connaître les concepts liés aux emplois verts et les politiques mobilisées pour une meilleure appropriation par les acteurs en Rhône Alpes ;

    – Associer, concerter les acteurs, porteurs de projets dans la mise en œuvre opérationnelle du programme afin de recueillir leurs attentes et besoins éventuels.

     

    Le Programme a permis les témoignages de différents acteurs (ci-dessous les liens vers les supports diffusés).

    Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte enjeux et perspectives

    par Michel FRANZ, Sous Direction de l’Innovation, Direction de la Recherche et de l’Innovation, Commissariat Général au Développement Durable, Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie

    Evolution emploi environnemental

    PPT filières industrielles stratégiques de l’économie verte

    doc Filières industrielles stratégiques de l’économie verte – mars 2013 – CGDD

    doc Les éco-activités et l’emploi environnemental en 2012 – mars 2014 – CGDD

     

    État des lieux des emplois verts en Rhone-Alpes

    par David FRACHISSE et Karen JOHNSTONE, Mission d’observation des métiers de l’économie verte, Pôle Rhône-Alpes de l’orientation (PRAO)

    tableau de bord emplois verts en Rhone-Alpes

    PPT PRAO Presentation forum emplois verts Version finale 3 juin 2014

    Doc tableau de bord des emplois verts en RhoneAlpes

    Les Notes d’actualité Métiers de l’économie verte et Filières de l’économie verte sur le site du PRAO

    Les formations et métiers de l’économie verte en Rhône-Alpes sur le site du PRAO

     

    Table ronde « emplois verts et développement des compétences, quels constats au sein des différents secteurs ? »

    Sébastien EYRAUD, Cluster éco-énergie, PPT Cluster éco Emploi bâtiment et transition énergétique extrait

    Christian SCHAEFFER, Institut de l’énergie solaire

    Emmanuel RIQUELME, APPEL, Réseau des Professionnels de l’Environnement et du Développement Durable

    Sylvain MAISTRE, Union des industries chimiques

     

    Table ronde « le développement des emplois verts : quels leviers a l’échelle des entreprises et des territoires ? »

    Coralie BELICARD, CCI Rhône-Alpes, programme Optim-énergie PPT CCI Forum_emploisverts_3.06.2014

    Fouad BELOUANNAS, Saint Etienne Métropole, Centre de distribution urbaine en modes doux

    Françoise ROLLAND, MDEF de Lyon, mission d’animation territoriale emplois verts Doc Intervention FR MdEF Lyon 2è Forum Emplois Verts RRA 03.06.14

    Emmanuel PAILLET, Cabinet Syndex, projet ECECLI

     

     

    Conclusion par Cyril KRETZSCHMAR Conseiller délégué à la nouvelle économie, nouveaux emplois, artisanat et économie sociale et solidaire de la Région Rhône-Alpes et Nordine BOUDJELIDA Directeur de l’ADEME Rhône-Alpes

     

     

    Aujourd’hui les emplois verts en Rhône-Alpes c’est :

    15% des actifs rhônalpins

    11% des effectifs de formations initiales (en dernière année)

    14% des demandeurs d’emploi

    27% des apprentis (en dernière année)

     

    400 000 emplois verts ou verdissants en Rhone-Alpes

  5. 3e Rencontres de l’économie de proximité en Rhône-Alpes

    Retour en images : plus de 200 participants pour ces 3èmes Rencontres de l’économie de proximité ! 

    3e rencontres écoprox

    Merci à tous les partenaires impliqués, à ARADEL, à tous les intervenants, animateurs des ateliers et participants, et tout particulièrement à :

    – Isabelle LAUDIER, responsable scientifique de l’Institut de la Caisse des dépots pour la recherche

    – Phillippe MACHENAUD, Président de la CCI Pyrénées

    – Claude TALEB, Vice président en charge de l’économie des territoires de la Région Haute Normandie

     

    Agir sur les leviers de l’économie de proximité, c’est concret ! 

    Le Programme de ces 3èmes Rencontres de l’économie de proximité a fait une large place aux témoignages d’acteurs et aux actions concrètes sur  :

    – le développement d’activités autour des circuits alimentaires locaux ;

    – l’appui à l’émergence de nouveaux potentiels d’activités et d’emplois ;

    – des approches innovantes en matière de commerce, d’artisanat et de tourisme ;

    – des initiatives collectives porteuses d’innovation pour les territoires.

    Une douzaine de fiches expériences ont été rédigées et diffusées :

    Fiche Atelier 6 Super Halle d’Oullins

    Fiche Atelier 2 Halle des terroirs (2)

    Fiche Atelier 2 Nos belles récoltes (2) 

    Fiche Atelier 2 Outil speed dating

    Fiche Atelier 3 Paniers d’Oullins

    Fiche Atelier 3 Rando Bistrot

    Fiche Atelier 3 Robins des champs

    Fiche Atelier 4 Cap à l’Ouest

    Fiche Atelier 4 CMA isère (2)

    Fiche Atelier 4 Réparacteurs

    Fiche Atelier 5 Culture du bijou (2)

    Fiche Atelier 5 Petits déjeuners créatifs (2)

    Fiche Atelier 6 Méthamoly

     

    La Région Rhône-Alpes développe l’économie de proximité !

    Le Conseil Régional Rhône-Alpes  a adopté en décembre 2012 une délibération pour développer l’économie de proximité.  Fin 2014, 28 territoires rhonalpins auront, grâce à cette approche, porté un autre regard sur leur développement économique local :

    • engagés dans la démarche en 2014 : la Communauté d’agglomération du Lac du Bourget, le Syndicat Pays de Maurienne, les CDDRA Royans Vercors, Pays Sud Grésivaudan et Ouest Lyonnais ; le Grand Lyon, les CDDRA Pays Diois, Forez, Plaine de l’Ain Cotière et Dombes Val de Saone ;
    • en 2013 : Saint-Étienne Métropole, la Communauté d’Agglomération Porte de l’Isère, les CDDRA Pays du Mont-Blanc, Monts-du-Lyonnais et Pays Roannais ;
    • en 2012 : le PNR du Massif des Bauges, les CDDRA du Faucigny, du Haut Bugey, du Bugey et le Grand Projet Rhône-Alpes Grotte Chauvet ;
    • en 2011 : le CDDRA Bassin de vie de Bourg en Bresse, le PNR du Pilat, l’agglomération du Pays Viennois ;
    • auxquels il faut ajouter le Grésivaudan, VALDAC et Alpes Sud Isère, qui conduisent des réflexions propres sur ce sujet, ainsi que le GPRA Rhone-Médian et le Grand Genevois, qui vont engager une démarche spécifique avec le soutien de la Région courant 2014.

    Les équipes pluridisciplinaires, composées d’élus et de techniciens pour chaque territoire, réalisent des diagnostics économie de proximité dans le cadre des accompagnements IMPL « Agir sur les leviers de l’économie de proximité ».

    Publié en avril 2013, les « cahiers de l’économie de proximité » vise à aider les territoires rhônalpins à appréhender ces enjeux dans la préparation d’un diagnostic et d’un programme d’action, et à partager largement avec l’ensemble des acteurs intéressés :

     

     

  6. 3e Contrat économique sectoriel ESS 2014-2016

    Le nouveau contrat économique sectoriel ESS 2014-2016 accompagnera la dynamique de l’ESS en Rhône-Alpes, pour passer un cap en changeant d’échelle, pour asseoir sa notoriété et contribuer pleinement au développement humain et économique des territoires et de la région.

    3 axes stratégiques :  

    1 – promouvoir l’ESS, vecteur de connaissance auprès du grand public afin qu’il en devienne acteur (en tant que bénévole, salarié, entrepreneur),

    2 – favoriser le développement de l’innovation sociale, pour inscrire l’ESS comme levier d’innovation et de développement global par la réponse aux besoins sociaux et le développement d’approches économiques et organisationnelles innovantes,

    3 – favoriser l’entrepreneuriat et le développement économique, pour mieux accompagner la création d’activités ESS et consolider leur développement, tout en anticipant les évolutions des entreprises et des territoires.

    Un engagement financier de la Région de 2 387 500 € pour 2014 :  ce soutien accru à l’ESS marque la volonté de la Région d’accompagner les dynamiques de développement et d’innovation portées par cette autre façon d’entreprendre !

     

     3e Contrat économique sectoriel ESS 2014-2016 :  la Région Rhône-Alpes accompagne le changement d’échelle de l’Economie sociale et Solidaire !

    La Région Rhône-Alpes, l’Etat, la CRESS Rhône-Alpes – ainsi que pour la première fois la Caisse des Dépôts et Consignations – ont souhaité s’engager dans un troisième contrat économique sectoriel en faveur de l’économie sociale et solidaire (ESS) en Rhône-Alpes.

    L’ESS s’inscrit début 2014 dans un contexte nouveau: le projet de loi Economie Sociale et Solidaire constitue un signal fort de reconnaissance de l’ESS, et notamment de sa capacité à créer de l’emploi dans les territoires. Il vise notamment à faciliter le financement des entreprises de l’ESS, porter le renouveau entrepreneurial et consolider le modèle économique des entreprises pour créer de l’emploi et répondre aux besoins sociaux des territoires. Par ailleurs, la Région dans sa stratégie régionale d’innovation et de spécialisation intelligente, a inscrit l’innovation sociale comme partie intégrante de sa politique de soutien de l’innovation. Cette nouvelle stratégie régionale d’innovation 2014-2020 contribuera à fortement développer l’innovation sociale sur le territoire régional : décloisonnement de l’innovation sociale et de l’innovation technologique, accompagnement des entreprises dans la mise en oeuvre de pratiques RH et dans l’anticipation des mutations, développement de l’entrepreneuriat social et des pratiques de coopération.

    La Région Rhône-Alpes, l’Etat et la CRESS s’étaient engagés dès 2007 dans l’élaboration d’un contrat économique sectoriel en faveur de l’ESS. Les deux premiers contrats ont permis de lancer une dynamique positive en Rhône-Alpes, en matière de reconnaissance et de structuration de l’ESS.

    L’évaluation du contrat 2011-2013 a mis en avant le renforcement du sentiment d’appartenance à l’ESS et une interconnaissance accrue des acteurs de l’ESS, qui ont favorisé la coopération. Le contrat a également permis de rendre plus visible l’ESS et a contribué à un meilleur positionnement de l’ESS comme partie intégrante du développement économique. Le contrat a eu des effets concrets pour les entreprises de l’ESS, en facilitant la structuration d’une offre de services des réseaux à leurs adhérents sur des sujets transversaux (gestion des ressources humaines, qualité, marchés publics … ). Enfin, on constate une meilleure reconnaissance de l’ESS par les collectivités territoriales et un engagement plus affirmé de leur part à ce secteur par l’intermédiaire de plans de développement, pour beaucoup soutenus par la Région dans le cadre de ses politiques territoriales (CDDRA et CFAC).

    Pour autant, des faiblesses sont également apparues, qu’il appartient à ce nouveau contrat 2014-2016 de relever. Les coopérations, qui se sont fortement développées, sont restées cloisonnées à certaines filières et ont manqué de transversalité pour toucher toutes les familles de l’ESS. De même, le contrat est resté centré sur l’ESS et peu de coopérations avec des acteurs de l’économie classique ont été lancées. L’impact territorial des actions peut également être renforcé, les actions ayant plutôt été pensées de façon sectorielle que territoriale, avec une difficulté à articuler échelon régional et local (en particulier sur la promotion de l’ESS).

    Le nouveau contrat sectoriel ESS qui couvrira donc la période 2014-2016 devra donc permettre au secteur de l’ESS de passer un cap en changeant d’échelle, pour asseoir sa notoriété et contribuer pleinement au développement humain et économique des territoires et de la région.

    3 axes stratégiques ont été identifiés lors de la phase d’élaboration qui s’est étendue sur le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014 et qui a fortement mobilisé tant les acteurs régionaux de l’ESS que les territoires.

    Il s’agit d’abord de promouvoir l’ESS, vecteur de connaissance auprès du grand public afin qu’il en devienne acteur (en tant que bénévole, salarié, entrepreneur), puis de favoriser le développement de l’innovation sociale, pour inscrire l’ESS comme levier d’innovation et de développement global par la réponse aux besoins sociaux et le développement d’approches économiques et organisationnelles innovantes, et enfin de favoriser l’entrepreneuriat et le développement économique, pour mieux accompagner la création d’activités ESS et consolider leur développement, tout en anticipant les évolutions des entreprises et des territoires.

    L’ESS doit également contribuer à réduire les inégalités sociales et territoriales, en particulier envers les habitants des quartiers politiques de la ville et des zones de revitalisation rurale. Elle constitue un effet levier majeur (parfois l’un des seuls) pour contribuer au développement de ces territoires, mais aussi favoriser les initiatives citoyennes et l’implication collective des habitants. Une attention particulière sera ainsi portée aux projets s’inscrivant dans ces territoires et touchant ces publics.

    Le projet de contrat économique sectoriel est resserré autour d’une quinzaine d’actions afin de gagner en cohérence: la priorité a été donnée aux actions collectives, impliquant plusieurs acteurs, et ayant une dimension transversale. Si la plupart des actions concernent le secteur de l’ESS dans sa globalité, cependant le contrat sectoriel intègre également des actions plus spécifiques à tel ou tel secteur, cela afin de répondre au plus près des besoins et d’accompagner des dynamiques collectives pour quelques secteurs identifiés comme prioritaires (culture, emplois verts, emplois blancs).

    Le plan prévisionnel 2014 lié au déploiement du contrat économique sectoriel représente un engagement financier de la Région de 2 387 500 € : cet effort financier très conséquent, qui fait suite notamment au vote du budget primitif 2014 avec un soutien accru au secteur de l’ESS, marque la volonté de la Région d’accompagner les dynamiques de développement et d’innovation portées par le secteur de l’ESS. L’Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations apporteront pour leur part un soutien respectivement de 1 000 000 € et de 1 152 000 € pour l’année 2014.

    Ce nouveau contrat se veut également plus souple dans ses modalités de mise en œuvre: sous condition de bien s’inscrire dans les axes stratégiques tels que fixés par le contrat, de nouvelles actions pourront être intégrées en 2015 et 2016 afin de s’adapter aux évolutions du contexte et de permettre aux acteurs d’approfondir leurs projets, avec en perspectives la possibilité de mobiliser des fonds européens (FEDER et FSE).

    Enfin, ce nouveau contrat sectoriel est marqué par des évolutions significatives en matière de gouvernance, avec notamment, en plus de la poursuite de l’espace régional de dialogue social, une plus forte association des territoires à la gouvernance du contrat à travers la création d’un conseil des territoires. Dans la suite de la forte mobilisation des territoires lors de la phase d’élaboration du contrat sectoriel, et à l’exemple de ce qui a été mis en place en ce qui concerne la gouvernance de la SRI SI, ce conseil des territoires permettra de poursuivre le partenariat entre la Région et les différents territoires impliqués sur le champs de l’ESS, et de travailler ainsi à la bonne articulation entre les politiques déployées à un niveau régional et celles à un niveau territorial (CDDRA et CFAC notamment). Par ailleurs, afin de formaliser ce partenariat, il sera proposé aux territoires qui le souhaitent d’être associées à la signature du contrat économique sectoriel ESS à travers la formalisation d’une charte de partenariat.

     


    actions axe 1 et 2

     

    actions axe 3

     

     

     

     

  7. L’Économie sociale et solidaire, la reconnaissance enfin !

    Par Brigitte Allain, Michèle Bonneton, Christophe Cavard, députés EELV ; Patricia Andriot, Guy Bonneau, Christiane Bouchart, Jean-Marc Brulé, Philippe Chesneau, Christine Guillemin, Cyril Kretzschmar, Jean-Philippe Magnen, Marie-Christine Pons, Claude Taleb, élus régionaux et locaux EELV

     

    L’économie sociale et solidaire était, depuis de nombreuses années, en attente d’une loi-cadre. La concrétisation de cet engagement de François Hollande, demandée et soutenue par EELV, constitue donc un signal extrêmement positif. Les élus écologistes, précurseurs du développement de l’ESS dans les territoires, ont travaillé, tout au long du processus de concertation et d’examen parlementaire, pour donner un contenu fort à ce texte de loi. Celui-ci représente, avec ses acquis essentiels, et malgré ses imperfections, l’aboutissement de plus de vingt années d’engagement, de travail et de persévérance des militants et élus écologistes un peu partout en France. Au-delà de la reconnaissance de l’ESS, des acteurs et de leurs initiatives, cette loi contribue en effet à forger un modèle socio-économique porteur d’innovation, de solidarité, de coopération et de transition. Rappelons que l’ESS repose sur quelques grands principes : l’utilité sociale, une gouvernance démocratique, une gestion à but lucratif limité, ainsi qu’une limitation des plus hauts salaires.

     

    Un changement d’échelle

    Les écologistes, militants, élus locaux et parlementaires, portent une même ambition : permettre à l’économie sociale et solidaire de changer d’échelle. Définir le périmètre de l’ESS et le concept d’utilité sociale, contribuer à la structuration, la représentation, la promotion et le financement de l’ESS, favoriser la reprise d’entreprises par les salariés, sécuriser les subventions des associations et leur proposer une démarche de co-construction avec les collectivités… Ces mesures inscrites dans la loi constituent des avancées majeures pour ce secteur riche de potentialités et véritable alternative pour préparer l’économie de demain.

    Les amendements et arguments écologistes ont permis d’apporter des améliorations importantes, notamment :

    –          l’ESS est reconnue comme un mode de développement économique à part entière, qui doit associer les salariés à la gouvernance.

    –          Le rôle déterminant  des collectivités locales est réaffirmé dans la co-construction des politiques territoriales en partenariat avec l’Etat et avec les réseaux d’acteurs.

    –          la représentation légitime des CRESS est consolidée et la diversité des acteurs est inscrite avec la reconnaissance du rôle des agences régionales de développement (ADRESS, l’Atelier …).

    –          Les titres de monnaies locales complémentaires sont reconnus par la loi : c’est là une vraie innovation, qui permettra de donner tout à la fois un cadre et une autre ampleur aux nombreuses initiatives de monnaies locales existantes en France (le Sol Violette à Toulouse, la Mesure à Romans, l’Eusko dans le Pays Basque).

    –          L’objectif de développement durable autour de ses 4 piliers (économique, social, environnemental, et participatif) est une des conditions pour qu’une entreprise soit reconnue d’utilité sociale.

    –          La définition du commerce équitable est élargie pour prendre en compte aussi le commerce nord-nord.

     

     

    Osons donner toutes ses chances à l’ESS

    Nous nous réjouissons de ces avancées, pour un développement solidaire, innovant et porteur d’emploi. Et pourtant, cette loi pourrait aller plus loin…

    –          …pour favoriser la reprise d’entreprise par les salariés : aller au-delà du seul devoir d’information, initier un vrai droit préférentiel de reprise…

    –          pour intégrer la préservation de l’environnement, des biens communs, et la réduction de l’empreinte écologique comme des leviers d’utilité sociale…

    –          pour élargir le principe de fonctionnement des coopératives d’utilisation de matériel agricole ou non agricole …

    –          pour développer la finance solidaire et l’investissement participatif dans les énergies renouvelables…

    Nous déplorons que les « stratégies régionales de l’ESS » à élaborer aient été supprimées de ce texte et renvoyées à la réforme territoriale…  sans que le projet de loi sur la décentralisation, au chapitre économie, ne fasse la moindre référence à l’ESS. De même, le gouvernement avait prévu que Bpifrance consacre 500 millions d’euros en faveur de l’ESS : nous attendons la mobilisation de ces fonds.

    Nous restons plus que jamais mobilisés pour concrétiser ainsi l’application territoriale de la loi, impliquer les représentants de l’ESS dans les instances de dialogue social, associer l’ESS au pacte de responsabilité, et intégrer l’ESS dans les prochaines réformes législatives sur les territoires, sur la transition énergétique et encore plus dans la future loi de finances !

     

    La belle avancée symbolique de la loi ne nous aveuglera pas. Nous resterons actifs et revendicatifs pour que les actes suivent le texte, après son examen en seconde lecture au Sénat à partir du 4 juin, pour que l’on ose donner à l’ESS les moyens qui lui permettront de ne plus être marginale ou complémentaire. L’économie sociale et solidaire n’est pas une économie de la réparation mais bien une économie de la transformation !

  8. L’ESS en Rhône Alpes inspire la toute nouvelle loi sur l’économie sociale et solidaire 🗓

    L’ESS en Rhône Alpes inspire la toute nouvelle loi sur l’économie sociale et solidaire

    La loi qui vient d’être votée au Parlement représente une avancée importante pour la reconnaissance de l’ESS. Les associations, les coopératives et les mutuelles, mais aussi les entreprises traditionnelles dotées d’une organisation démocratique et centrées sur l’utilité sociale composent l’économie sociale ; elles représentent en Rhône Alpes plus de 22 000 structures et 220 000 emplois, soit près de 10% de l’économie.

    La politique mise en place par les élus écologistes en région a, de fait, largement inspiré les dispositions du texte de loi, comme on peut le voir à travers quelques exemples.

    –          La reprise d’entreprise par les salariés sera encouragée, comme la Région l’a fait pour plus d’une cinquantaine de structures via le dispositif Transméa. De nombreux exemples de reprise par les salariés existent en Rhône-Alpes. Récemment, l’entreprise SET en Haute Savoie a fait parler d’elle : entreprise de haute technologie, menacée de rachat et de disparition certaine via un fonds de pension américano-singaporien, finalement reprise par ses salariés en 2013. D’autres « success stories » démontrent que la RES, ça marche : Equip’Agri, société de matériel agricole iséroise reprise en 2006 par les salariés, la Scop Parcs et Sports, société de création d’espaces verts et d’entretien de terrains de sport basée à Chassieu issue d’une reprise par les salariés en 1984 et qui joue sur le terrain des grands (l’entretien du Stade de France, c’est elle !)  ou encore  Ceralep, spécialisé dans les isolateurs en céramique pour la haute et la très haute tension dans la Drôme, reprise par les salariés en 2004.

    –          Les monnaies locales complémentaires sont maintenant reconnues. Systèmes d’échanges locaux favorisant les initiatives locales sociales et économiques, elles sont plus de 20 en Rhône Alpes comme la Mesure à Romans, l’ECO à Annemasse, la Luciole en sud Ardèche, les Accorderies à Chambéry, Die, Grenoble, Ambérieu… Elles permettent de relocaliser les échanges, de favoriser l’économie de proximité et de renforcer le lien social.

    –          Les Pôles Territoriaux de Coopération Economique (PTCE), institués par la loi, sont des dispositifs de coopération entre des structures de l’ESS, des entreprises dites « conventionnelles » et d’autres acteurs publics et privés. Ces « clusters » à la sauce ESS sont nés en Rhône Alpes, autour de l’expérience du groupe ARCHER à Romans (le PTCE a relancé la fabrication de chaussures en créant la marque Made In Romans et s’inscrit dans une stratégie de renouveau productif), suivi notamment par Culture et Coopération à Saint Etienne et Val’Horizon en Val de Saône.

    D’autres expériences rhonalpines en matière de développement de l’ESS ont pu inspirer ce texte de loi tant attendu sur l’économie sociale et solidaire. L’essentiel est maintenant de faire connaître cette loi et les outils locaux permettant de la mettre en œuvre sur les territoires. La Région Rhône Alpes et les élus écologistes animant les politiques de développement de l’ESS seront présents les 11 et 12 juin à Lyon lors du Salon des Entrepreneurs pour promouvoir la loi. Cyril Kretzschmar, conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l’artisanat et à l’économie sociale et solidaire, recevra  à cette occasion Valérie Fourneyron secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire le mercredi 12 juin après midi.

  9. Aide aux employeurs d’apprentis : pour EELV, l’apprentissage est une priorité

    Alors que la formation des jeunes et leur capacité à intégrer le monde du travail devraient être une priorité nationale, le gouvernement décide de baisser l’aide aux employeurs d’apprentis de manière importante. Pourtant l’apprentissage est une méthode pédagogique indispensable dans un grand nombre de profession et ne peut se faire sans l’aide d’un maître au sens noble du terme. L’apprentissage est également l’un des leviers essentiels de développement économique et humain pour les petites et moyennes entreprises, et en particulier les entreprises artisanales, qui représentent plus d’un employeur d’apprentis sur deux.

    L’aide aux employeurs d’apprentis est une aide d’Etat en reconnaissance du temps passé par l’employeur à la formation individualisée d’un jeune, à la transmission d’un savoir faire et de plus en plus souvent également d’un savoir être.

    A partir de janvier 2015, le gouvernement a décidé brutalement et unilatéralement de baisser de 44 à 26 millions d’euros l’enveloppe qu’il attribue à la Région Rhône Alpes pour verser les aides aux employeurs d’apprentis. En effet, la dotation d’État de base, selon la Loi en vigueur, pouvant être redistribuée par la Région Rhône-Alpes, s’élèvera donc désormais seulement à 1 000 euros par contrat et par an et sera réservée aux entreprises de moins de 11 salariés.

    Au plan inter-régional, l’Association des Régions de France a recommandé aux Conseils régionaux de ne pas apporter de compensation à cette baisse, estimant qu’ils n’ont pas vocation à compenser le désengagement de l’État.

    Ne pouvant s’opposer à cette décision, mais conscient de l’effort consenti par les artisans et les petites entreprises qui emploient des d’apprentis, Philippe Meirieu, Vice-président du Conseil régional délégué à la Formation tout au long de la vie et chargé de l’apprentissage, avec l’appui de Cyril Kretzschmar, Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l’artisanat et à l’économie sociale et solidaire, a souhaité que la Région Rhône-Alpes fasse un effort particulier et ajoute des bonifications significatives à la somme prévue par l’Etat.

    En effet, la Région, compétente en matière d’apprentissage comme en matière de soutien à l’artisanat et aux TPE, est garante de la qualité de l’apprentissage. Elle veut en faire, tout à la fois, une voie de formation et de promotion sociale pour les jeunes, un moyen de développer la transmission des savoirs professionnels entre les générations et un outil au service de l’économie régionale, en particulier les artisans et les petites entreprises qui constituent un réseau essentiel pour irriguer les territoires et contribuer au développement harmonieux de l’économie de proximité en région. Les petits employeurs qui s’engagent pour l’apprentissage doivent donc être reconnus et aidés ; ils doivent être encouragés par la Région car ils sont des acteurs majeurs de son développement.

    Si nous défendons l’artisanat en tant que levier de l’apprentissage, c’est que ce secteur est essentiel dans le maintien et le développement de l’économie de proximité, dans le service aux habitants partout en Rhône Alpes, dans la relocalisation de l’emploi, dans la réduction effective de l’empreinte écologique des activités.

    Ainsi, la délibération adoptée par la Région Rhône-Alpes le 17 avril 2014 stipule que les maîtres d’apprentissage qui accepteront de suivre une formation à l’encadrement pédagogique des apprentis recevront un bonus de 350 ou de 650 euros de la part de la région Rhône-Alpes, selon le niveau de formation de l’apprenti. A cette bonification pourra s’ajouter une autre, d’un montant de 450 euros, pour les employeurs n’ayant pas d’autre salarié que l’apprenti. .

    Enfin, parce que les démarches demandent souvent plus de temps que le bénéfice de l’aide n’en fait gagner, Philippe Meirieu a voulu que soit simplifiée au maximum la procédure de versement de ces aides. Ce sont les centres de formation des apprentis qui gèreront la procédure, l’employeur n’ayant qu’à fournir un relevé d’identité bancaire à la Région.

    Pour les élus d’Europe Ecologie – Les Verts, l’apprentissage est une priorité. Il ne doit constituer  ni une voie de garage ni une voie en concurrence avec la voie scolaire, les formations universitaires académiques ou les dispositifs de formation continue ! C’est au contraire, une voie de formation initiale complémentaire de l’offre proposée par l’Education Nationale comme de celle gérée par les partenaires sociaux, pour répondre à des besoins spécifiques des jeunes et des territoires.

    L’apprentissage ainsi pensé et mis en œuvre devient un véritable outil de promotion sociale à travers de véritables filières de formation, du CAP au master professionnel ou au diplôme d’ingénieur. C’est pourquoi nous sommes opposés à une division de l’apprentissage en filières pré et post-bac qui revient à opposer les apprentis entre eux. Les Ecologistes se battent, sans relâche, pour qu’il existe un continuum de formations, sans rupture et avec les passerelles nécessaires afin de permettre à tous les jeunes de se former et de s’intégrer dans les meilleures conditions possibles. Nous ne nous résignons pas à ce qu’un seul jeune soit exclu de la formation et nous militerons sans relâche pour que le droit à l’orientation et à la formation tout au long de la vie soit un droit effectif pour toutes et tous.

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